11 décembre 2011
LES PONEYS SAUVAGES
Aiguillonné par un trouble optimisme, confiant et serein comme deux gouttes d'eau, j'envisageais, si tout se passait bien, de sortir de mes gonds dans les jours à venir (et peut-être même de façon définitive, pensais-je naïf). Fier comme une flaque j'en référais à mon bon ami F., mais celui-ci, le goût des flammes encore en bouche, m'avoua que Monsieur était déjà monté sur ses grands chevaux la semaine précédente. Atome atone fus-je. Comment rivaliser? Vexé comme une otarie, j'optai sans autre forme de percée pour le rongement de frein.
Bernardo
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