15 février 2016
MA TÉNÉBREUSE
Je l'épiais, iris en dévoration et conques aux abois. Chantante et nue, ses doigts graciles l'accompagnaient et dansaient sur le nacre patiné. Et tandis qu'un labyrinthe perdu de Bach en pinçait pour ses cordes vocales, je pistais de nouvelles danses prometteuses. Paré de l'ivresse d'un bon grain de son, cherchant une contenance, j'origamisais un haiku en étendant le linge. Et c'était bien.
Valentin
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